LE PLANEUR " ARCUS " DE ROBBE : ASSEMBLAGE DU MODELE

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L'assemblage du modèle est facile et vous ne devriez pas rencontrer la moindre difficulté, du moins sur le papier...

Car nous avons constaté quelques imperfections, qui ne poseront cependant aucun problème une fois le modèle mis en vol, mais qui agacent plus qu'autre chose!

1) Le kit déballé sur la table de travail avant l'assemblage à proprement parlé.
Le manuel d'assemblage
Après avoir "touché" le modèle, il me fut appréciable de lire le manuel avant le montage ou plus exactement l'assemblage, vu le peu de pièces présentes. Comme toujours chez Robbe, le manuel est clair et aéré : il est vraiment agréable à lire, car très détaillé à l'aide de photographies, et le texte est bien aéré et précis. De plus, les informations essentielles sont communiquées, mais on aurait aimé que le fabricant détaille quelques parties essentielles. On trouve cependant un cours de pilotage sur les dernières pages.
Il sera également curieux de constater -et nous verrons cela dans les lignes suivantes- que le modèle que nous avons entre les mains, diffère sur de nombreux points par rapport à celui présenté sur la notice. Un livret de 4 pages (en 3 langues) est également fourni, expliquant les risques que peut engendrer le planeur : il en est toujours ainsi dans les kits de Robbe.

2) Manuel d'assemblage très correct, bien illustré et sur lequel le texte est clair et précis.

3) Crochet de remorquage pour ceux qui opteront pour la version "planeur pur".

4) La verrière est livrée ainsi, c'est-à-dire recouverte d'un autocollant noir et très épais, masquant quelques défauts. On constatera un léger jeu entre celle-ci et le fuselage.

Le fuselage
Composé de deux coques déjà assemblées et collées, le crochet de remorquage installé, le capot mis en place et ce dernier recouvert d'un adhésif de couleur noire, il semble de bonne conception, fin et très léger : une vrai plume! Afin d'améliorer sa résistance, qui semble à première vue bien faible, le fabricant a installé trois tubes en carbone sur la poutre arrière: deux tubes de sections carrées de bonne épaisseur installés de chaque côté, servant aussi de passages pour les gaines de commandes, et un tube glissé dans la partie inférieure du fuselage. Précisons que pour ce dernier, dont une des deux extrémités donne sur le logement prévu pour le récepteur, et la seconde à l'arrière du sabot (sous le stabilisateur), il ne faut en aucun cas passer l'antenne dans ce tube, car il n'est pas en plastique! Robbe aurait du remplacer ce tube par un rondin plein, ou alors en une autre matière, soit plastifiée.
Cela est toutefois indiqué dans le manuel "ne pas agencer l'antenne dans le fuselage", voilà pourquoi il est utile de lire les instructions avant d'entreprendre l'assemblage de l'Arcus (cette consigne est valable pour d'autres modèles...).

5) On aperçoit la gaine centrale en carbone, qui ne devra pas être utilisée pour le passage du câble d'antenne (pour éviter les parasites...).

6) L'arrière du fuselage avec le sabot, sur lequel on peut voir la sortie d'une gaine de commande en carbone, fesant également office de renfort.

7) Section du fuselage, sur laquelle viendront s'emboîter les ailes contre les butées avant/arrière. Les câbles des servos ont une ouverture prévue.

Peu de travail est à faire, si ce n'est installer les équipements nécessaires au contrôle du modèle, et le cas échéant (selon votre choix), l'équipement de propulsion : nous verrons cela dans les pages suivantes. Signalons que nous avons constaté quelques défauts : De prime abord, le capot est recouvert d'un autocollant noir qui n'est pas très bien découpé. Deuxièmement, il est maintenu par système aimanté (déjà installé), qui me semble un peu léger, mais qui a déjà fait ses preuves. Et le défaut le plus "grossier" : il subsiste un jeu important entre cette verrière et le fuselage (voir photo n°4). Le bilan : finition très perfectible.

8) Il faut libérer les gouvernes à l'aide d'un réglet et d'un cutter : ici l'aileron de l'aile gauche.

9) La mousse fait office de charnière, et pour diminuer sa résistance et éviter aux servos de forcer, il faudra actionner plusieurs fois les volets.

10) On met ici en place le servo en position neutre de l'aileron gauche, après avoir au préalable mis du ruban adhésif double face au fond de l'emplacement.

L'aile
Elle est livrée en deux sections presque achevées. Tout d'abord il faudra procéder à la libération des gouvernes à l'aide d'un cutter, en réalisant deux entailles de chaque côté des volets : cette opération est propre à ces modèles, car le matériau restant sur la partie longitudinale fait office de charnière. Actionner à la main les ailerons afin de "roder" le mouvement, jusqu'à rencontrer une résistance moindre . Il est indiqué de retirer les bavures de fabrication, mais cette opération est déjà effectuée.
Il faut maintenant installer les servos (et en position neutre) dans les puits prévus à cet effet. Emboîtez les servos dans les logements (selon les dimensions, il faudra peut-être ajuster l'emplacement). Pour ce faire, placez au fond de ces logements du ruban adhésif double face, puis les servos et appuyez légèrement pour les maintenir. Personnellement, je recommande de ne pas les coller pour diverses raisons, car il sera plus facile de les retirer par la suite, par exemple pour ajuster les commandes (palonniers). Pour ceux qui souhaite toutefois appliquer de la colle, préférez un adhésif de type siliconé. Vous pouvez rajouter du ruban adhésif armé par mesure de précaution. 
Il vous faudra maintenant raccorder la rallonge de 40cm au servo. Deux solutions s'offrent à vous : soit vous sectionnez les fils, et vous effectuez les raccordements par soudure, ou vous utilisez les prises des rallonges. C'est ce dernier cas que j'ai choisi, pour plus de rapidité. Il sera nécessaire de travailler les capots, afin d'éviter à ces derniers de dépasser, ce qui pourrait avoir des effets néfastes sur le profil, et donc les performances en vol! Attention : les capots sont différents (gauche/droite). Vous pouvez maintenir les câbles et les connecteurs à l'aide de ruban adhésif, ce sera ainsi plus commode. Dans mon cas, j'aurais découpé légèrement les capots, afin qu'ils ne gondolent pas (photo n°12 et 17). Il peut-être  également judicieux (pour ceux qui auront opté pour cette méthode) de couper ces capots en trois,  plus exactement la partie masquant les prises, afin de réaliser une sorte de trappe donnant accès à celles-ci et permettant de contrôler leur bon enclenchement.
Nous allons maintenant fixer les capots avec quelques gouttes de colle. Patientez avant de glisser la clé d'aile, pour éviter de la retrouver collée en mauvaise position. Ne pas mettre trop de cynaoacrylate pour éviter qu'elle coule dans le logement de la clé. Par précaution j'ai mis du ruban adhésif qui améliorera l'aérodynamique sensiblement (peut-être ?).
Il ne reste qu'à fixer les guignols : appliquez de la colle, et cela après quelques secondes, une fois que vous avez pulvérisé de l'activateur sur les ailerons, et qu'il se soit évaporé.
On pourra constater que la position des guignols n'est pas la même que celle représentée sur les illustrations du manuel.
Par conséquent après la mise en place des tringles, on remarquera une légère déviation. L'accouplement est maintenu par une seul vis, et se retrouve libre en rotation. Ce système permettra d'éviter aux servos de forcer, cependant je recommande de visser une autre vis pointeau. De plus, les commandes ne seront pas précises et sans jeu! Emboîtez maintenant la clé d'aile dans une demi-aile puis dans l'autre (photo n°21), afin de vérifier l'enclenchement correct qui semble léger. On notera donc un jeu important des ailes par rapport au fuselage : bien qu'il faudra mettre en place les deux bandes velcro sur chaque demi-ailes pour les maintenir, je suggère de mettre du ruban adhésif renforcé afin d'améliorer l'immobilisation. Nous avons pu constater que le bord d'attaque est un peu plat, et il peut-être poncer si vous le souhaitez.

11) Mise en place des câbles sur une aile. Vous pouvez également couper les prises, souder les fils et les isoler à l'aide de gaines thermorétractables.

12) Il est facile de travailler les caches : ceci est nécessaire si vous constatez qu'ils gondolent.

13) On met ici le cache permettant de masquer et maintenir le câble et la clé d'aile, cette dernière que nous mettrons ultérieurement en place, après le séchage de la colle. Attention les caches ne sont pas interchangeables (celui de gauche va sur l'aile gauche, et le second est destiné au côté droit) !

14) Vous pouvez utiliser du ruban adhésif transparent pour renfort, et aussi pour limiter les "cassures".

15) Mise en place du guignol à l'aide de l'activateur, ce dernier à vaporiser sur l'aileron, et la colle sur l'élément à fixer.

16) La transmission est ici assurée à l'aide de la tringle fournie.

17) On procède de même que les photos précédentes, pour l'aile droite à la mise en place du servo, et du cache. 

18) Une aile terminée.

19) Passage de la clé d'aile : personnellement je ne l'ai pas collée.

20) Mise en place de l'aile droite au fuselage...

21) ...Ainsi que de l'aile gauche : on qualifiera l'enclenchement de "trop facile et léger", il y a trop de jeu selon plusieurs avis.

22) Il n'est pas facile de passer les câbles, ou plus exactement d'éviter de les pincer entre les demi-ailes et après la mise en place de celles-ci.

Le stabilisateur et dérive
Il faudra procéder comme précédemment, à la libération des gouvernes de profondeur et de direction : deux entailles pour le stabilisateur, et une entaille pour la dérive (queue). Le volet de profondeur est très épais et rigide, sans doute que le fabricant a eu la réflexion suivante : en cas d'atterrissage brutal, c'est une des parties la plus exposée, surtout avec un stabilisateur dans cette configuration, quoi qu'il soit un peu relevé. Faire fonctionner les gouvernes, et donc celle de la profondeur afin qu'elles n'opposent qu'une légère résistante. Vous pouvez maintenant coller les guignols. Il faut aussi mettre en place la charnière et surtout ne pas mettre de colle en son axe : réalisez cette opération avec prudence, bien vérifier sa position.
Mettre en place le stabilisateur et vérifiez son alignement à l'aide d'un mètre (mesures à effectuer de chaque côté : saumon de l'aile/stabilisateur. Faites-vous aider d'une tierce personne, et pour maintenir sa position vous pouvez planter deux cure-dents coupés de moitié et affûtés. Il ne vous restera plus qu'à relever le stabilisateur, mettre de la colle, et le faire glisser de nouveau vers le bas, les cure-dents fesant office de guides. Mettre en place la dérive, qu'il faudra glisser dans la charnière et vérifier sa perpendicularité. 
Nous allons maintenant passer les tringles de commandes, dont une est plus longue que l'autre, il s'agit selon l'emplacement situé le plus en avant du fuselage, de la gouverne de profondeur.

23) Comme pour les ailerons, on libère la gouverne de profondeur, qui est d'ailleurs très épaisse.

24) La queue du modèle sur laquelle, la gouverne de direction est libérée et actionnée pour diminuer la résistance.

25) Le guignol est collé sur la dérive.

26) Il faut entailler le bas de cette même gouverne de direction, afin de passer et coller la charnière.

27) La charnière étant déjà collée au fuselage, on vérifie ici la disposition correcte de la queue (sans la fixer).

28) Après avoir mis le stabilisateur correctement (parallèle aux ailes et perpendiculaire à la poutre arrière du fuselage), vous pouvez planter deux cure-dents dans celui-ci, afin de confirmer sa position correcte et avant collage.

29) Le stabilisateur est en place et immobilisé.

30) La queue est mise en place, on vérifie sa disposition avant le collage.

31) On vérifie encore la perpendicularité de l'empennage, ainsi que le parallélisme par rapport à l'aile. Bien entendu il s'agit d'une ultime vérification, qu'il vaut mieux effectuer avant l'immobilisation des éléments!