LE PLANEUR " ASW 15 " DE ROBBE : ASSEMBLAGE DU MODELE

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L'assemblage du modèle se résume ici à très peu de choses dans ce kit "ARF" : il suffit de déballer les éléments, de procéder au montage des ailes et de l'empennage de queue au fuselage, puis à l'installation de l'équipement radio et de propulsion, et ainsi effectuer les classiques et inévitables procédures d'essais et de vérifications ...

1) Vue sur les éléments du kit : il suffira de déballer et de monter les ailes et l'empennage de queue, ainsi le modèle sera presque prêt ! Ces opérations seront de plus réalisées régulièrement afin de faciliter le transport du planeur.
Le manuel d'assemblage
Comme toujours chez ce fabricant, le manuel est exemplaire. Le classique feuillet traitant des notions de sécurité est toujours présent, il a même été complété : livré en 15 pages (et en plusieurs langues, dont l'espagnol et l'italien), un tableau sur les fréquences à utiliser, ainsi que la déclaration de conformité sont fournis. Ce supplément s'explique par le fait qu'il sera également utilisé pour la version "RTF", et obligatoire en Europe (déclaration), c'est-à-dire pour le kit complet avec l'équipement de radiocommande. La notice principale de montage et de pilotage est écrite en allemand, et illustrée par de nombreuses photos. La deuxième, est écrite en anglais, français, italien et espagnol et ne contient que du texte. Personnellement, je préfère avoir les images et les écrits sur les mêmes pages, pour éviter de "jongler", mais cet avis n'est pas majoritaire dans mon entourage. Comme nous le répétons, son prix est compris dans le kit, il faut donc le lire et cela tout en déballant les éléments et avant l'assemblage. On remarquera ainsi, que les débattements ne sont pas communiqués ?! Un petit "listing" des pièces présentes, bien que peu nombreuses, et un cours de vol digne de ce nom, seraient nécessaires et utiles selon nous.

2) Deuxième notice fournie, qui traduit celle principale en 4 langues...

3) Feuillet traitant des notions de sécurité, qui récapitule également les fréquences à utiliser à l'aide d'un tableau, de plus une déclaration de conformité est comprise.

4) Vue sur l'avant du fuselage : nez en plastique injecté de couleur rouge, dont sont déjà installés, le moteur, l'hélice et le cône.

Le fuselage
Il est composé de deux coques déjà assemblées et collées, d'un patin en plastique permettant également le remorquage (photographie n°11), d'une verrière mise en place et celle-ci recouverte d'un adhésif épais de couleur noire. Le moulage est bon, nous n'avons pas constaté de défaut, et la mousse "Arcel" semble toujours moins dense, si on la compare avec celle d'autres modèles concurrents. A l'avant, une astucieuse pièce en plastique injecté de couleur rouge est collée et aura deux fonctions principales. Premièrement, elle permettra de mettre en place et de maintenir le système propulsif, ou le cas échéant, uniquement le cône : si le modéliste ne souhaite pas propulser son planeur électriquement, un cône supplémentaire non découpé (pas de passage pour l'hélice) est livré, il faudra donc mettre en place ce dernier et retirer celui actuel, ainsi que le moteur électrique, et l'hélice bien évidemment. L'autre fonction étant de renforcer le nez du modèle en cas de crash : c'est une très bonne idée ! Mis à part ses aspects fonctionnels, ce nez en plastique rouge donne un certain style au planeur. Voyons à présent le capot maintenu par deux aimants (un système efficace), qui semble et après inspections sous divers angles, effectivement gondolé : nos lecteurs assidus auront pu remarqué cette critique répétée, lors de nos essais sur l'Arcus. Le fabricant n'a donc pas ici modifié son "système", un revêtement moins épais aurait éviter ce problème, de plus le poids serait bien plus faible ! Nous avons l'impression que cet adhésif tend à se décoller facilement, constat validé après de nombreux vols. A l'intérieur et l'avant du fuselage, nous découvrons une platine en plastique collée, sur laquelle les servos de direction et profondeur -soit au nombre de deux- sont fixés, pièce en tout cas bien plus pratique que des bandes-supports en bois. Les gaines transparentes et souples, ainsi que les tringles de commandes, sont déjà passées au travers du fuselage : de plusieurs avis, les commandes sont peu dures (gaines souples), et on ne peut les voir, comme c'est souvent le cas sur d'autres modèles en mousse (gaines extérieures et collées sur les flancs comme "chez" Multiplex). Pour renforcer la poutre de queue, le fabricant a mis en place et collé un tube de carbone d'un diamètre important. Cela permettra d'une part de renforcer sérieusement cette section arrière du fuselage (souvent fragile) et d'éviter également une légère flexion lorsque nous commandons la dérive et/ou le stabilisateur. Comme nous l'avons mentionné, le moteur brushless à cage tournante est déjà mis en place. Il ne manquera plus qu'à immobiliser le contrôleur à l'aide de velcro, et connecter ce dernier au moteur, nous verrons cela lors des pages suivantes. Pour maintenir l'aile en place et faciliter son (dé)montage, une platine est collée au fuselage, sur laquelle est emboîté un écrou cranté. Le stabilisateur sera apposé et maintenu également par une unique vis, nous allons voir cela dans les lignes suivantes. Pour résumer, le fabricant a parfaitement bien étudié les problèmes principaux que connaissent ces fuselages réalisés en cette matière, et a conçu des pièces intéressantes et "intelligentes" (nez en plastique injecté par exemple), afin de permettre une sécurité accrue et des vols réguliers. Hélas, la verrière est gondolée, le système n'a pas été modifié (comparatif Arcus/ASW15), une peinture noire et brillante aurait corrigé ce défaut.

5) On aperçoit le tube central en carbone noir de diamètre important, utilisé pour renforcer sérieusement la section arrière du fuselage. On peut voir aussi les gaines et tringles de commandes de l'empennage de queue.

6) Emplacement du fuselage, sur laquelle l'aile sera emboîtée, et maintenue par une simple vis en nylon : cette dernière vissée en un écrou cranté, celui-ci fixé dans une pièce en plastique collée à la mousse.

7) Section avant du fuselage : nez en plastique injecté de couleur rouge, permettant ainsi la mise en place du système propulsif, et ayant également pour but de renforcer le nez du planeur. La verrière repose bien sur le fuselage.

8) Nez du planeur, pour les modélistes qui préfèrent mettre en oeuvre sans moteur, à l'aide d'un sandow ou d'un remorqueur. Le sachet contient également les vis en nylon utilisées pour verrouiller l'aile et l'empennage de queue.

9) Verrière sur laquelle un plastique épais de couleur noire est collé : trop rigide selon nous, des "cloques" apparaissent et il se décolle.

10) Le capot est très ajouré, ce qui facilitera la mise en place des équipements tel que le récepteur, contrôleur ... etc. 

11) Le patin permet de renforcer l'avant du fuselage, d'éviter d'éventuelles rayures sur la mousse, et de pouvoir via son extrémité arrière en forme de crochet, faire remorquer le planeur ou le lancer par sandow.

12) Les servos de direction et profondeur sont vissés sur une platine en plastique, celle-ci collée. Les gaines et tringles sont déjà passées à travers le fuselage, les palonniers, guignols et dominos mis en place.

13) Vue rapprochée sur le nez en plastique rouge : il repose parfaitement sur la mousse.

L'aile
Elle est livrée en deux sections totalement achevées ! Le moulage est plutôt bon, quoi nous pouvons poncer et arrondir légèrement les bords d'attaque si nécessaire. Les marginaux peints en rouge (dont j'ai appliqué un vernis) sont très fins mais bien réalisés. Sur l'extrados des demi-ailes, on peut voir sur chacune, un longeron de section carré en carbone qui court pratiquement sur toute la longueur : selon nous, si celui-ci était un peu plus long, cela permettrait de rigidifier encore plus les extrémités de l'aile. A l'intrados, on trouve le même longeron, ainsi qu'un deuxième (photographie n°15). Précisons que ces éléments sont mis en place pour renforts, car il n'y a pas de clé d'aile sur ce modèle! Apparemment, les demi-ailes sont suffisamment rigides. On pourra constater, en tout cas à travers ce kit, que les longerons sur les intrados sont plus ou moins bien collés, et ne sont pas assez enfoncés et dépassent, ce qui pourrait diminuer les performances : profil faussé. Les servos d'ailerons sont collés dans des logements spécifiques avec de la colle "souple" de type adhésif silicone transparent. Ils semblent d'origine chinoise, avec un simple tampon apposé : "Robbe : ne pas jeter à la poubelle"... Les tringles sont déjà positionnées, les ailerons découpés mais toutefois à actionner plusieurs fois pour en diminuer la résistance (rappelons qu'il n'y a pas de charnière : c'est la mousse qui en fait office), comme c'est souvent le cas sur ce genre de modèle en Arcel. Les dominos sont toujours "bas de gamme" : un jeu important, des vis foirées, nous allons les remplacer afin de garantir des vols sûrs et efficaces, ce n'est pas sérieux de la part du fabricant de proposer et mettre en place de tels accessoires ! Les câbles sont passés dans une rainure prévue à cet effet, et le tout recouvert d'un ruban adhésif blanc. Afin de relier les deux demi-ailes, un système de clips en plastique a été confectionné pour cela et immobilisé sur les demi-ailes par de la colle. Ces clips renforcent la jonction, c'est une sorte de "mini clé d'aile", et facilitent le montage et démontage des demi-ailes : ils s'avèrent très pratiques à utiliser ! Il faudra cependant veiller à la position des câbles des servos (Photographie n°22). Il ne manquera plus qu'à mettre en place l'aile complète sur le fuselage et à la verrouiller à l'aide de la vis nylon fournie. A ce propos, nous avons mis quelques gouttes d'huile, qui facilite la mise en place de la vis sur l'écrou prisonnier. Des défauts apparaîtront, comme un léger décalage sur la jonction avant des demi-ailes.

14) Vue sur l'extrados d'une demi-aile (ici la gauche) et du longeron carré en carbone qui court pratiquement sur toute la longueur...

15) Sur l'intrados, deux longerons également en carbone ont été mis en place, et collés. On remarquera également du ruban adhésif de couleur blanche, utilisé pour masquer le câble du servo d'aileron.

16) Un des marginaux de l'aile peint en rouge... il s'accorde parfaitement avec le style du modèle et son nez.

17) Vue sur un clips : système pratique et efficace !

18) Détail d'un des deux clips, qui se positionne et se verrouille sur la partie plane de cette fameuse pièce collée sur l'autre demi-aile (autre clips).

19) La pièce complète collée. On aperçoit également le câble du servo d'aileron.

20) On glisse les demi-ailes l'une contre l'autre, tout en veillant à bien positionner les câbles.

21) Aile terminée, sur laquelle on remarquera deux petits défauts : un décalage sur l'avant et l'arrière.

22) Passage des deux câbles des servos d'aileron, masqués par le ruban adhésif blanc.

23) Un autre défaut ici, différence de hauteur importante, la photo le montre bien ...

24) Intrados de l'aile. Nous n'utiliserons pas le cordon "Y" fourni, préférant affecter une voie par servo (donc deux au total).

25) Extrados de l'aile : On notera le moulage réussi, hormis au centre (décalage au niveau du bord d'attaque).

Le stabilisateur et dérive
L'empennage de queue est composé d'une gouverne de direction (queue de l'ASW15), de forte largeur (vu le faible bras de levier : faible longueur du fuselage par rapport à l'envergure), et du stabilisateur. Les guingols sont déjà collés et les dominos préinstallés. Il faut roder les mouvements, bien que dans ce kit "ARF" (et "RTF"), cette opération est déjà réalisée. Vous pouvez réaliser des entailles de faible longueur sur la mousse utilisée comme charnière, afin de diminuer la résistance des gouvernes, d'éviter aux servos de forcer inutilement, et consommer ainsi trop d'énergie. Sur le stabilisateur, il faudra percer le trou pour permettre le passage de la vis en nylon : il suffit de forcer légèrement avec la vis, et celle-ci réalise son passage. Notons que l'empennage est donc démontable et cela est peu fréquent ! On regrettera que le carton du kit ne soit pas équipé d'une poignée comme le modèle "Arcus" testé précédemment. Cela aurait facilité le transport du modèle. Bien entendu, vous pouvez en réaliser une simplement. Le stabilisateur repose sur la poutre arrière et est positionné dans l'axe du fuselage, par deux petits guides rectangulaires en mousse : nous aurions préféré qu'ils soient en plastique (photographies n°28 et 29). Il faut passer la tringle de commande de profondeur en son domino, et vérifier que la vis de celui-ci soit suffisamment dévissée, et ensuite mettre en bonne position le stabilisateur (partie horizontale). Procédez de même pour la queue, et afin de maintenir l'ensemble, soit l'empennage de queue, il suffit de glisser la vis en nylon sous le sabot, dans l'orifice prévu à cet effet, et bien la serrer (photographie n°34).
Vérifiez la position du stabilisateur (parallélisme par rapport à l'aile) et son alignement à l'aide d'un mètre (mesures à effectuer de chaque côté : marginaux de l'aile/stabilisateur). Concernant la dérive, il faut vérifier sa perpendicularité. 
Dans notre cas, l'aile et le stabilisateur seront complètement décalé, ce que nous allons voir dans les paragraphes suivants...

26) La queue du modèle livrée ainsi : on peut voir la pièce en plastique sur laquelle la vis en nylon sera vissée et permettant ainsi le maintien et l'immobilisation de l'empennage.

27) Le stabilisateur : son moulage est très correct.

28) Vue de la partie inférieure du stabilisateur, et des deux guides rectangulaires : une pièce en plastique aurait été mieux adaptée (meilleur guidage et serrage...).

29) Ici reposera le stabilisateur, on peut voir dépasser la douille permettant le passage de la vis nylon.

30) Deux vis nylon fournies dans le sachet : une pour le maintien de l'aile, et l'autre pour l'empennage. Les autres vis en métal sont destinées au nez de remplacement.

31) Mettre quelques gouttes d'huile sur le filetage de la vis, pour faciliter sa mise en place et roder les filets. Ici, on teste son vissage sur la pièce en plastique collée sur la dérive.

32) On teste l'enclenchement très léger du stabilisateur afin de tester l'emboîtement des guides/picots : il faut le retirer après cette étape, ensuite passer la gaine dans le domino, et on le remettra en position.

33) Mise en place de la dérive : notez la forme de la pièce en plastique.

34) On met en place la vis, et on visse celle-ci, afin de verrouiller l'ensemble : système simple et pratique !