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Et alors, ... perso...
 
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Et alors, ... personne ne veux connaître mon plus célèbre voyage ?

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(@louispier)
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Estimable Member
 

ben non ,, on attend la suite ,, il semble qu'il n'y a pas grand problème a régler sur le site !

donc la lecture des aventures,,, est super

Louispier

 
Posté : 27/04/2014 3:49 am
(@fabrice62-2)
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Rhôô Serge!!
On attend la suite, qu'a tu fait chez mr l'ambassadeur?

 
Posté : 27/04/2014 7:57 am
(@dudu36)
Posts: 119
Estimable Member
 

Hello! on est là Serge.

 
Posté : 27/04/2014 8:04 am
(@lorys)
Posts: 186
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Bonjour.

Le suspens nous rend muets; l'impatience nous impose le silence.

Un seul mot de travers, mal interprèté et c'est la fin de ce récit digne des Mille et Une Nuits.

Ô Serge, vois notre silence la bouche béante de ceux qui attendent.

 
Posté : 27/04/2014 10:06 am
(@jose)
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Noble Member
 
Lorys wrote:
Bonjour.

Le suspens nous rend muets; l'impatience nous impose le silence.

Un seul mot de travers, mal interprèté et c'est la fin de ce récit digne des Mille et Une Nuits.

Ô Serge, vois notre silence la bouche béante de ceux qui attendent.

+1 ;)

 
Posté : 27/04/2014 10:27 am
(@airparterre)
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Chapitre 3

Deux jours de ce régime ne parvinrent pas à rassasier ma soif d’aventures. Ma « patronne » se conduisait avec bien des délicatesses à mon égard au point que je pris l’avis d’un des convives avec lequel je m’étais encanaillé … un peu plus. Je n’en cru pas mes oreilles, il me prétendit que c’était le rôle d’une femme Marocaine aimante de satisfaire en tous points et selon ses moyens celui qu’elle chérissait ou …. sur lequel elle avait jeté son dévolu !!!
Ouille, la situation prenait une autre tournure que je ne souhaitais pas trop. Encore une fois, dans quoi, m’étais-je embarqué ?
Nous primes congé presque en fanfare avec des honneurs que je ne méritais certes pas, mais qui parurent ravir ma compagne dont les attentions à mon égard n’avaient pas faibli. Le voyage de retour devait se faire sans histoire, pourtant comme nous voulions remonter sur Fès en longeant le Mont Atlas, nous traversâmes une zone assez désertique qui semblait se prolonger sur plusieurs dizaines de kilomètres. Ma compagne comme moi-même ne manquâmes pas de remarquer que notre chauffeur manifestait une certaine anxiété se traduisant par une nervosité significative. Qu’à cela ne tienne, profitant de la discrétion des lieux, elle actionna la vitre électrique de la séparation intime du poste de conduite et entreprit de me mettre en condition pour lui prodiguer mes charmes dont elle ne semblait jamais être rassasiée. De bonne constitution, toujours prêt à secourir la veuve et l’orphelin, je ne fis pas la sourde oreille et m’exécutai avec empressement et délectation.
Je tairai ce chapitre dont la bonne convenance pourrait être mise à mal, quand brutalement, la limousine fit une embardée suivie d’un coup de frein insistant qui nous projeta culs et chemises en travers des sièges. Les portières arrières furent violemment ouvertes dévoilant notre anatomie peu vêtue et des mains calleuses nous saisirent par le peu de vêtements qu’il nous restait pour nous extirper du véhicule et nous jeter brutalement à terre. Et allez-donc, dans quoi m’étais-je à nouveau fourré ??
Evidemment, mon aspect bien qu’atteignant mon amour propre ne m’offensa nullement, j’avais viré ma cuti depuis longtemps et j’étais majeur et vacciné. Ma belle en fit tout autant en regardant hautainement nos agresseurs et en profitant de la situation pour mettre ses attraits bien en évidence afin d’incommoder ces rustres. Mal nous en pris, la réponse fut rapide, deux canons de fusil s’appuyèrent avec insistance sur notre nuque et le clic très perceptible d’un chien qu’on arme me glaça le sang. C’était trop con, pas ici et de cette façon !!! Et pourquoi ?
Des Touaregs, nous étions aux mains d’une bande de Touaregs ou du moins d’un groupe de pillards qui y ressemblaient. Par contre, le chauffeur, ce traître, ne semblait nullement être importuné, il grillait tranquillement une cigarette appuyé sur l’aile de la Buick en regardant distraitement la suite des opérations. Je jurai de lui réserver un chien de ma chienne si je me sortais de ce traquenard !

A suivre

 
Posté : 27/04/2014 7:12 pm
(@airparterre)
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Chapitre 4

Nous fûmes chargés comme des sacs de patates sur des chameaux, en travers des selles avec quelques bonnes cordes qui nous entravaient et nous empêchaient de basculer. Notre caravane clopina ainsi plusieurs heures sous un soleil torride de cette région désertique en nous amenant dans un jeu de grottes à flanc de montagne où nous fûmes déchargés avec aussi peu de ménagement. Je ne sentais plus mes os ni mes muscles, complètement endoloris par la position inconfortable, mais ma compagne n’en émit aucune protestation.
On nous garda trois jours avec bien peu de ravitaillement et avec l’inquiétude de notre avenir trop incertain. Et le quatrième jour, la grotte se vida progressivement, le dernier à partir coupa nos liens et sans un mot se barra comme un voleur. …. Ha !! Que se passait-il ? Allait-on nous tirer comme des lapins dès notre sortie ?
Non, …. le désert … et rien que le désert. En fouillant notre repaire, nous trouvâmes un peu d’eau et quelques provisions qui devaient nous permettre de regagner la civilisation.
Ce fût long et pénible, bien des kilomètres surtout à la tombée de la nuit pour éviter la brûlure du soleil, et c’est ainsi que nous regagnâmes un lieu habité. Un lieu .... juste habité, avec nulle autorité pour espérer une quelconque aide et donc, livré à nous mêmes, ma compagne qui avait pu sauver du désastre un collier de métal précieux su le troquer contre un chameau plus très vaillant, mais dont les dents qu’on nous montra semblaient être toujours en place …. Je fus étonné que le vendeur ne réclama pas de voir les dents de ma compagne avant d’accepter le collier en payement. Par contre, ce vieux renard était suffisamment connaisseur pour ne pas avoir perdu au change … quand j’appris la valeur du collier, je compris qu’il aurait pu payer tout le troupeau de notre dentiste sauveur.
Enfin, ma compagne devait être aux anges d’encore affirmer sa supériorité pour nous tirer de ce mauvais pas et je me gardai bien de la détromper par la moindre remarque douteuse. Même si c’était elle qui nous avait mis dans ce pétrin inexplicable, elle nous en avait tiré de manière plus qu’honorable et efficace. Sur les indications de notre vendeur, nous prîmes la direction de la ville la plus proche où nous fûmes secourus de façon plus radicale. Ma compagne donna un seul coup de fil du poste de police et une demi-heure plus tard, un hélicoptère se posait sur un espace suffisamment grand pour l’accueillir. Le service d’ordre se chargea d’écarter les curieux à la fois par sécurité et par la discrétion que réclamait ma bienfaitrice.
De retour à l’hôtel, il va de soi que nos ablutions furent ponctuées de cajoleries destinées à nous faire oublier ce triste épisode et encore une fois, je m’exécutai sans relâche … puriste comme je l’étais dans les choses de la vie !

A suivre.

 
Posté : 29/04/2014 10:49 pm
(@airparterre)
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Chapitre 5

Pensez-vous que le reste fut des vacances ?? Oh non, je n’étais pas au bout de mes peines dans cette union dorée. Même si je profitais honteusement des faveurs de ma dulcinée, tout à mon plaisir d’assurer le sien dans le faste des distractions coutumières, je ne remarquai pas un jeune beau parleur qui, je le compris plus tard, lui faisait une cour assidue. De toute façon, je ne me serais pas permis d’en éprouver de la jalousie, sachant le caractère particulier de ma situation et de nos relations. Cependant, si j’avais gardé les yeux ouverts, j’aurais vu venir le coup de Jarnac que ce malvenu m’avait préparé.
Effectivement, un jour lors de l’absence de mon mécène, le garçon d’étage se présenta à la porte de la Suite et prétextant une « livraison », me pria d’en ouvrir la porte. Sans méfiance, je m’exécutai et sitôt la porte entrebâillée, trois malabars se précipitèrent dans la pièce et m’administrèrent une correction mémorable qui m’expédia à l’hôpital le plus proche.
De cette admission, à mon réveil le lendemain, je n’eus aucun souvenir vu l’état dans lequel mes neurones se trouvaient.
Après une rapide convalescence, je me surpris à être tenté de plier bagages et rentrer en Belgique par le premier vol, sauf que ma chère et tendre m’en dissuada en m’assurant que le pleutre et ses sbires avaient été châtiés « très » sévèrement par les soins de son … papa ! Première nouvelle, mon tendre amour avait un père …. Oui, comme tout le monde, mais …. un père qui semblait avoir un œil attentif sur sa fille. Voilà qui compliquait la situation, et au su du sort qui avait été réservé à mes antagonistes, je présumais ce qui pouvait m’arriver si mon attitude déplaisait à « Papa » … Il était temps de regarder où je mettais les pieds, quoique mes grands panards semblaient déjà avoir traîné sur une pente glissante.
C’est donc avec une certaine inquiétude que je m’enquérais les jours suivants de la personnalité de mon …. « Joli Papa » …. Cette inquiétude pris un tour encore plus préoccupant quand ma compagne me tendit, un jour, un automatique tout de chrome revêtu et le fourra dans ma main en m’annonçant : « Tu vois, mon chéri, comme tu t’occupes déjà parfaitement de mon corps, mon père a estimé qu’il pouvait te faire accréditer comme garde du corps officiel et donc, te donner aussi les moyens de nous protéger mutuellement. Notre enlèvement du Mont Atlas lui a coûté une fortune qu’il ne regrette pas, mais qu’il ne souhaite pas voir renouveler trop souvent. Et nous sachant inséparables, il pense que tu es le plus présent à mes côtés pour tenir ce rôle en permanence ».
Ouille ouille ….. le bordel continue !
Pire catastrophe ne pouvait être imaginée, quand je découvris le lendemain, à la lecture de mon permis de port d’armes, à qui je devais cette promotion encombrante … Sans citer de nom, malgré qu’il y a presque 50 ans, j’en frémis encore, mon « joli papa » était un roi de la pègre, un mafiosi bien implanté dans le centre des pays des mille et une nuits, un puissant tripoteur de régimes et de pouvoirs. La descente aux enfers !!

A suivre

 
Posté : 30/04/2014 11:38 pm
(@airparterre)
Posts: 1932
Noble Member
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Alors, .... cela continue à plaire ? .... Je suis un peu cabotin, mais ... normal, je suis un "artiste" ..... Whafff !! 😎 ;)

 
Posté : 30/04/2014 11:44 pm
(@marshall)
Posts: 29
Eminent Member
 

La suite!! La suite!! La suite!! :P

 
Posté : 01/05/2014 12:56 am
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