Bonsoir et
Merci, je lancerai donc le chapitre 8 "revu et corrigé" ..... et en fin de ...nuit ..ou demain, le chapitre 9 de la version de cette première mouture "sciences et vie" ... 
A+ 😎
J'ai repris l'histoire au moment de l’apparition du SDF et j'ai séparé la modification par un trait !!!
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Tandis que Gustave contemple son œuvre, un type du genre SDF vient de sortir de son carton. Il a une bouteille à la main, et titube en balbutiant quelques sons pouvant ressembler à des paroles.
Et, s’adressant à nous…
« Eh !… Eh… Me… Messieurs…. Je … je… vous… sou… souhaite une Bo… bonne nuit, A… A…Avez-vous re.. . re… marqué…que…que la Toutour est PenPen … Chée ?... »
Le pauvre en tient une, je vous raconte pas, est-il possible de se mettre dans des états pareils, Et le voila qui s’affale de tout son long a nos pieds.
Pendant qu’on essayait de relever ce clochard, pour le remettre dans son carton et bien refermer le couvercle, on entendit un fort craquement qui semblait venir du pilier nord.
« T’as entendu Gustave ?... »
« Oui, j’ai bien entendu, cela doit probablement provenir du tassement de terrain … C’est normal…»
« Mais Gustave !!! …Regarde la tour !!! On dirait qu’elle continue de se pencher… »
Avec cette nuit éclairée par tant de neige, on distinguait parfaitement la totalité du monstre de fer, et il me semblait le voir bouger, mais du mauvais coté.
« Elle bouge Gustave, le poids de la neige… Tu y as pensé ? …»
« …Mais non, elle va se stabiliser… » Disait l’ingénieur.
« …Elle est en train de tomber Gustave… »
« …Mais non mon ami, aie confiance … »
« …Mais si, Gustave, regarde, c’est une catastrophe, fais quelque chose !!! »
«… Chut … tais-toi et écoute …. »
« …J’entend bien, suffisamment bien, ces craquements sont abominables, remue-toi … »
Et les craquements reprirent de plus belle, les grincements horribles qui parvenaient a nos oreilles laissaient penser a de la ferraille qui se tordait, le sol tremblait sous nos pieds, la tour penchait lentement, mais de plus en plus fort.
« …Oublie les craquements… » Disait l’ingénieur. « …Ecoute mieux, …derrière nous, cela fait partie du spectacle… »
« …Spectacle, … spectacle … tu as l’expression facile, en fait de spectacle, c’est plutôt une tragédie. »
« …Ecoute te dis-je !! »
Le bruit de la tour s’effondrant, m’emplissait les oreilles, que pouvais-je entendre avec ce potin, je tournai la dos pour mieux prêter l’oreille et je perçu effectivement, dans le lointain, une sorte de musique … cela ressemblait à … à … à une marche écossaise scandée par des … par des … par des cornemuses …. Ça alors, c’est bien le moment d’écouter de la musique écossaise quand le fleuron du tourisme français est en train de se casser la figure. Mon ami est devenu fou, c’est certainement le stress de son échec qui l’affecte à ce point.
Mais Gustave repris : « …Ecoute toujours mon ami… N’entends-tu pas quelque chose de connu qui vient vers nous ? »
Je concentrai toute mon attention sur la musique en essayant de ne pas regarder dans mon dos, le cataclysme qui s’amplifiait. Et je perçus de plus en plus prêt, avec plus d’ampleur, une voix connue …. Mais oui, … c’est Sardou et ses lacs du Connemara …. Qu’est ce que Sardou et ses lacs viennent foutre dans cette histoire de fous ?
A suivre
Ouah, ca fait drôle!
Sardou!! Je suis mort de rire!!! Mais que vient il foutre donc ici?
Aaahhh, vivement la suite!!
Airparterre,
T'exagère.
Oser comparer le son mélodieux des cornemuses,
A celui de la ferraille qui se tord, ne crois pas que cela m'amuse.
Breton d'origine je suis et sonneur amateur je fus;
Le métal j'ai usiné, sans d'un bagad le son j'ai reconnu.
Ouf ! j'ai fait ma part de fantaisie; et j'attends la suite avec la même impatience que pour notre (car c'est déjà le notre) auteur initial.
Haut les coeurs et courage à ceux qui vont prendre le relai.
Chapitre 9
A cet instant, je vis des étoiles dans les yeux de mon ami, … et une larme au coin de l’un des deux … Gustave souriait béatement au désastre qui semblait s’amplifier. Cette fois, il a décroché, il est shooté, c’est pas possible autrement, on est dans un mauvais trip !!!
Je me retourne pour suivre son regard et …. Et oui !!!
« …Mais, tu as raison, Gustave, elle se redresse, c’est miraculeux, incroyable, regarde, le pilier qui s’effondrait, se redresse, il se déplie dans un bruit tout aussi effroyable, mais il se redresse avec la tour, comment as-tu pu réaliser un tel prodige ?
« …Arrête de passer la pommade, Daniel et continue de regarder ! »
Sardou aussi continuait à nous remplir les oreilles, il commençait à couvrir les bruits de ferraille sans toutefois les rendre inaudibles. Gustave ajouta :
« …Le potin, effectivement, est encore un truc que je dois régler, encore du travail en perspective, mais je ne désespère pas arriver à le diminuer suffisamment pour qu’il cesse de couvrir la musique… »
Ebahi, j’étais prêt à le féliciter à nouveau … quand …. Quand … Non !!! Horreur !!!!!
« …Gustave ! Gustave, regarde, elle part dans l’autre sens, elle commence à pencher de notre côté, le pied tout prêt de nous plie, cette fois, … on va se la ramasser sur la gueule !!!! Sauve qui peut … Houston … Foutons le camps !!! »
Gustave me regarde en plissant les yeux et dit …. :
«…Mon ami et homme de peu de foi, regarde cela aussi fait partie du spectacle ! »
Le bruit est infernal, le pied plie de plus en plus, la tour prend une inclinaison effrayante, 25°, 32° … 35 .. Aie, cela approche quand même le point de non retour !!! Comment Gustave peut-il être aussi confiant avec de pareilles inclinaisons ? Je regardais avec une telle intensité que je sentais les battements de mon cœur dans les yeux.
Mais, il a raison, la tour se redresse une deuxième fois, le pied de notre côté se redresse comme l’a fait le précédent, … et comme de bien entendu, un troisième pied commence le même cinéma, … il plie dans un bruit d’enfer, comme le roseau, il plie mais ne rompt pas ! Puis le quatrième … et à nouveau le premier …
Ouf, … Et Sardou reprend de plus belle.
Gustave les larmes aux yeux me dit :
«…Tu vois mon ami … elle danse …. Elle danse ! » …. «…Je serai le premier homme au monde à avoir fait danser la Tour Eiffel ! »
Rentré à la maison, Chantal m’a demandé si le spectacle était à la hauteur de son instigateur …. Je n’ai pu m’empêcher de lui répondre : « …Tu parles, et cela avec une pèche du tonnerre … en parlant de « pèche », jette mes cannes, je pense me remettre à la musique … la cornemuse par exemple ! »
Fin … jusqu’à ce que Gustave lui apprenne la Rumba.
vous étes trop fort pour moi!
il ne me reste qu'a vous lire. 
Bonjour a tous,
Quand deux fous se rencontrent.... Qu'est ce qu'ils s'racontent ???.... Des histoires de fous !!!
Mais peut-être pas si fous que ça, je dis un grand BRAVO, pour cette nouvelle fin.
Moi non plus, je ne sais pas passer la pommade, mais je dois reconnaitre ( Il faut rendre a césar... ) que cette issue littéraire vaut tout aussi bien que la mienne.
Faire danser la tour Eiffel !!! quoi de mieux, au moins on la récupère intact, et cela peut aussi attirer des millions de touristes avec leurs inséparables numériques .
Et pour un premier essaie, ce fut donc un coup de Maitre, Air parterre devrait continuer, car déjà je ressentais dans sa manière d'écrire une plume qui ne peut que grandir.
Raconter des histoires est toujours profitable a celui ou celle qui les lisent, et peu importe si l'auteur est bon ou pas , le bon travail sera toujours reconnu.
Pour avoir été sur des forums d'écriture, j'y ai trouvé une ambiance plutôt "Prout prout" et rigoureuse. Aussi, je n'ai jamais envoyer de texte, préférant l'ambiance décontractée de notre forum Aéro.
Ecrire comme on parle, rechercher ou inventer ce qui est inconnu, ce qui n'existe pas, voila de quoi faire et se faire plaisir.
Bien a vous mes Amis, Daniel.
Merci Daniel, ....
Je te livre ma deuxième finale ... dont la mouture est de la même journée, le genre est foncièrement différent, même s'il est terriblement d'actualité ........ ??? ....
Toujours en deux épisodes, pour finir ton chapitre huit avorté par ma correction !!! Toujours au passage de l'apparition du SDF
LA TOUR EIFFEL N° 8
Tandis que Gustave contemple son œuvre, un type du genre SDF vient de sortir de son carton. Il a une bouteille à la main, et titube en balbutiant quelques sons pouvant ressembler à des paroles.
Et, s’adressant à nous…
« Eh !… Eh… Me… Messieurs…. Je … je… vous… sou… souhaite une Bo… bonne nuit, A… A…Avez-vous re.. . re… marqué…que…que la Toutour est PenPen … Chée ?... »
Le pauvre en tient une, je vous raconte pas, est –il possible de se mettre dans des états pareils, Et le voila qui s’affale de tout son long a nos pieds.
Pendant qu’on essayait de relever ce clochard, pour le remettre dans son carton et bien refermer le couvercle, on entendit un fort craquement qui semblait venir du pilier nord.
« T’as entendu Gustave ?... »
« Oui, j’ai bien entendu, cela doit probablement provenir du tassement de terrain … C’est normal…»
« Mais Gustave !!! …Regarde la tour !!! On dirait qu’elle continue de se pencher… »
Avec cette nuit éclairée par tant de neige, on distinguait parfaitement la totalité du monstre de fer, et il me semblait le voir bouger, mais du mauvais coté.
« Elle bouge Gustave, le poids de la neige… Tu y as pensé ? …»
« …Mais non, elle va se stabiliser… » Disait l’ingénieur.
« …Elle est en train de tomber Gustave… »
« …Saperlipopette !!! Mais tu as raison, elle bouge !!! »
Et les craquements reprirent de plus belle, les grincements horribles qui parvenaient a nos oreilles laissaient penser a de la ferraille qui se tordait, le sol tremblait sous nos pieds, la tour penchait lentement, mais de plus en plus. Le clochard sûrement doté d’un sixième sens, ouvrit son carton et couru a se fondre dans la nuit tellement qu’il avait peur !..
« Gustave !!! C’est foutu !!! Elle tombe, elle tombe, ce n’est pas vrai, mais dis moi que ce n’est pas vrai !!! »
Gustave ne savait quoi dire, ne pouvait rien dire, il était comme pétrifié, médusé, abasourdit, il regardait son œuvre qui se cassait la figure.
Puis, dans un fracas assourdissant et insoutenable, la tour s’écrasait sur le sol et se coupait en trois morceaux, faisant de la neige comme un brouillard épais qui ne nous permettait pas de discerner quoi que ce soit des restes de la tour.
« …Ca c’est con !!! » lâcha Gustave !!!
« …Con, le mot est faible, c’est un inconcevable désastre, une calamité pour être plus précis. Ne penses-tu pas qu’on devrait faire le coup du crayon et se tailler ? »
« …Non, me répondit-il, elle ne devait pas tomber aujourd’hui ! »
« …Je te comprends, comme on le dit dans « la Septième Compagnie », « château vieux », mais de là à la faire tomber avant qu’elle ne l’ait décidé… si on peut dire !! »
« …Rien à voir, elle devait tomber avec les essais définitifs dans deux mois… »
« …Seigneur ! Nom d’une carpe bavarde, tu veux dire que c’était prémédité à deux mois prêts ?… Mais j’hallucine, je rêve, je cauchemarde, j’en reste sans voix, tu es devenu fou ou c’est un acte de terrorisme auquel tu m’as mêlé adroitement ?… Seras-tu un vrai salaud d’extrémiste ?… »
« …Non mon ami », me dit-il, « je suis juste un homme encore follement amoureux »
A suivre
La suite est prête !!!
Chapitre 9
Là, j’avais tout supposé, mais cela dépassait l’entendement : « …Tu as fait cela pour une femme !! Je n’en crois pas mes oreilles, tu paraissais si intelligent, si pondéré, si raisonnable et tu t’es fait baiser par une garce qui t’a mené par le bout du nez en osant te réclamer une telle trahison envers ton pays !! C’est insensé ! »
Je regardais mon ami, du moins celui que je considérais encore comme tel quelques minutes plus tôt, une immense pitié m’envahi … A son age se faire avoir comme un lycéen par de douces promesses féminines, il doit encore croire au Père Noël ! Ou alors il est drogué ou hypnotisé, un homme normal ne peut concevoir un tel gâchis par amour de la première venue.
« …Explique-toi… » Lui dis-je …
« …Tu ne peux pas comprendre, je t’ai déjà vu et entendu bavarder avec TA Chantal, on peut facilement constater qu’entre vous, ce n’est pas la symbiose totale … Alors que notre couple est parfait d’amour, de simplicité et de complicité affective. J’aime ma Sophie au point de ne pas vouloir la perdre quoi qu’il m’en coûte et tout cela, c’est pour elle, pour son amour, pour son bonheur… »
« …Son bonheur !! Tu te fous de moi ! En quoi le fait de mettre la Tour Eiffel par terre va la combler de bonheur ? »
« …C’est simple… », me répondit-il… « …Nous habitons depuis 42 ans un bel appartement Avenue de la Bourdonnais juste dans l’axe du pied Est de la Tour. La première année, mon épouse adorée n’arrêtait pas de me vanter cette vue merveilleuse que nous avions sur la Tour Eiffel, elle était follement heureuse, scrutant chaque détails et chaque personne qui y gravissait, prenant des masses de photos, puis, les années suivantes elle y tournait des films depuis l’époque du double huit, puis en super huit puis est venue la période de la vidéo, la camera chauffait chaque jour ….. Je trouvais autant de bonheur à voir le sien, même si je le considérais un rien futile, elle pétillait de joie de vivre et d’amour, autant pour moi que pour « sa » Tour …. Ce bonheur a duré plus de 35 ans ….. Ensuite, cela a dégénéré ».
Mon ami a perdu son expression de joie d’avoir vu la réussite de son plan, même un rien trop tôt. Ses yeux se sont obscurcis, les larmes les ont envahis, il s’est légèrement avachi et je n’ai pu m’empêcher de lui prendre les épaules et le consoler comme on le ferait d’un enfant meurtri par la vie.
« …Alors, raconte… raconte-nous .. ce qui est arrivé … pendant que j’attendais ! … » (plus ou moins du Bécaud)
« …que s’est-il donc passé pour que tu en viennes à cette extrémité ? »
« …En effet, c’est à ce moment que tout à basculé dans nos vies. Sophie, a commencé des dépressions, elle devenait neurasthénique, de jour en jour, elle maudissait de plus en plus cette Tour, mais toujours sans m’en donner la véritable raison malgré mes multiples questions. Elle me disait que la Tour l’agaçait, qu’elle lui pourrissait la vie, que son cœur devenait aussi sombre que son appartement et sa vie ! Quel était donc ce mystère ? »
Décidément mon vieux copain de pèche commençait à m’intriguer, là, les pieds dans la neige à presque deux heures du matin, j’étais suspendu à ses lèvres et en oubliais la sévérité de son acte insensé. Je le priai donc de continuer son récit … ce qu’il fit sans tarder.
« …Un jour, j’ai compris, sur une de ses réflexions dans un moment de torpeur du à ses fichues pilules d’analgésiques et autres cochonneries euphorisantes ! Elle a dit … » :
« …Avant de mourir, je veux encore revoir le coucher de soleil depuis la terrasse de mon appartement !!! »
« …C’était donc cela, son secret si bien gardé et qui lui pourrissait l’existence, la Tour qui se trouvait plein Ouest nous coupait effectivement le soleil du soir …. Comment n’avais-je pas percuté plus tôt ? Comment avais-je pu rester insensible à tant de détresse pendant plus de sept ans ? Sept ans d’incompréhension de ma part, de pèches ridiculement insouciantes pendant que mon épouse, l’étincelle de ma vie, se mourrait de désir d’ensoleillement. Il me restait à maudire ma stupidité et à remédier à cet état de chose de façon radicale. »
Gustave ajouta :
«…Tu vois mon ami, … la tour devait tomber à la Saint Valentin ! »
Fin .... Quoique !!!! Chantal veut que nous déménagions à Bruxelles pour un appartement juste à côté de l' Atomium !!!!
Bonjour a tous,
A la lecture de cette nouvelle fin, signée "Air parterre", je ne sais quoi dire. Je suis encore sur le coup... et complètement étonné.
Il y a vraiment des personnes qui sont des Auteurs qui s'ignorent . Je jette l'éponge, moi qui croyais avoir une imagination presque débordante et encore a certains moments,
Là, je reste bluffé .
Serge, tu devrais continuer dans cet Art, car même si ton activité professionnelle t'a permis d'écrire souvent, ce qui se voit et qui t'aide, on touche là un autre domaine d'écriture, que visiblement et pour un début, tu maitrises.
Tu réclames la critique, Mais je ne suis pas assez compétant en la matière, alors, je dirai que la seule critique valable, est celle que l'on peut se faire.
Il faut pour cela se lire et se relire de nombreuses fois en s'imprégnant bien l'histoire que l'on invente dans sa tète, pour apporter une modification, si elle doit être.
C'est comme ça que je pratique, mais faire attention au premier "Jet" qui est souvent le bon.
BRAVO pour cette interprétation, et ce travail. A plus, Daniel
